S'inspirant des procès de Moscou, Arthur Koestler illustre dans ce roman la logique issue de la Révolution russe, système que l'on retrouve, avec des variantes, dans toute dictature révolutionnaire. L'individu doit être subordonné ou sacrifié à la communauté. "L'unité humaine égale zéro" : à cette conception s'opposent les morales qui déclarent l'individu sacré et pour lesquelles "l'unité humaine égale l'infini".