Maître Donatien Mourgues aurait toujours été un velléitaire s'il n'était entré en possession du passeport d'un mort qui lui ressemblait et qui avait son âge. Alors, il s'était évadé d'une vie qui ressemblait à une mort pour se réfugier dans une liberté qui avait nom : solitude. Il menait depuis quelques semaines une nouvelle vie, celle de Georges Ranchal. Un soir qu'il rentrait dans son appartement, il s'immobilisa, pétrifié. Assise sur le palier, une fille de vingt ans l'attendait.