C’est souvent la première recette que l’on apprend à réaliser, ce qui n’est sans doute pas un hasard car, comme le savoure Emmanuelle Ryser, elle mêle le doux et l’acide, le piquant et le réconfortant, comme la vie elle-même, et si l’on sait les doser on saura tout faire ensuite. Ou pas… L’héroïne, qui vient de perdre sa mère et découvre à son sujet des choses surprenantes, aura en effet besoin de tout cela – amertume, compensation, douceur, et même d’un petit zeste de plus pour faire le deuil de ce qu’elle croyait, au profit de ce qui est.