Alain Bosquet a souvent vu passer Anatole Bisk, dit Tolia, le petit émigré russe, l'enfant qu'il fut. L'écrivain d'aujourd'hui réinvente ce gosse qu'il tutoie et qu'il interpelle comme s'il s'agissait d'un autre lui-même, en culotte courte, vivant ici au présent ses années d'autrefois. De la Bulgarie où ses parents se sont réfugiés, à Bruxelles chez ses grands-parents, nous allons suivre le petit Tolia jusqu'à ce qu'il soit prêt à lutter avec le monde, parmi des semblables qui ne lui font pas peur.