Et si le Petit Prince devait une part de son existence – à commencer par celle de son géniteur – à l’apaisante Helvétie ? Son créateur, Antoine de Saint-Exupéry, aurait pu s’envoler vers l’Éternité, avant même d’avoir esquissé le moindre trait de plume, en s’engageant prématurément, comme tant d’anonymes et de génies en herbe fauchés par la Grande Guerre.